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Comment bien choisir son papier écologique ? Le guide essentiel et engagé

Dans mon atelier Forme contre forme à Bordeaux, le papier est métamorphosé en marqueterie de papier, en carnets faits main, coffrets, reliures et impressions artisanales. Le choix du papier est une étape essentielle de mon processus créatif — et éthique. Mais comment s’y retrouver parmi les labels et certifications ? Qu’est-ce qu’un papier écologique ? Et comment choisir un papier durable aligné avec ses valeurs artistiques et environnementales ?

Pourquoi s’intéresser aux labels de papier écologique ?
En tant qu’artiste, artisan·e ou graphiste, le papier est souvent le support principal de nos créations.
Savez-vous que pour produire une tonne de papier vierge cela nécessite l’abattage de 17 à 24 arbres adultes, selon leur essence et leur taille – un chiffre qui rappelle l’importance de privilégier des papiers écologiques recyclés ou issus de forêts gérées durablement (source).

Choisir un papier écologique, c’est agir concrètement pour :
- Préserver les forêts : Opter pour des papiers recyclés ou certifiés (FSC®, PEFC™) permet de réduire la pression sur les ressources forestières et de soutenir une gestion durable des forêts.
- Réduire son empreinte carbone : La fabrication de papier recyclé permet de réduire considérablement la consommation d’énergie, d’eau et les émissions de gaz à effet de serre par rapport au papier à base de fibres vierges. Selon Conservatree, produire une tonne de papier 100 % recyclé consomme :
- 44 % d’énergie en moins,
- 53 % d’eau en moins,
- et engendre 74 % de polluants atmosphériques en moins que la production de papier vierge.
Ces chiffres montrent que le recyclage du papier est l’un des gestes les plus efficaces pour réduire l’empreinte carbone de nos pratiques créatives, tout en préservant les ressources naturelles.
- Soutenir des filières vertueuses et locales : En choisissant des papiers produits localement à partir de matériaux recyclés, on favorise l’économie circulaire et la création d’emplois non délocalisables.
- Transmettre des valeurs fortes à travers son travail : Utiliser du papier écologique reflète un engagement envers des pratiques durables, renforçant ainsi le message éthique et esthétique de l’œuvre.
Mais encore faut-il savoir lire entre les lignes des certifications. Voici un petit tour d’horizon des principaux labels de papier écologique.
Les principaux labels écologiques à connaître
Labels environnementaux
FSC® (Forest Stewardship Council)
Le FSC® (Forest Stewardship Council) est une organisation internationale indépendante à but non lucratif, fondée en 1993, après le Sommet de la Terre de Rio, qui œuvre pour une gestion écologiquement appropriée, socialement bénéfique et économiquement viable des forêts.

Son label garantit que les bois, fibres et papiers certifiés proviennent de forêts gérées de manière responsable, en respectant la biodiversité, les droits des populations locales et les travailleurs (source).
- FSC 100 % : exclusivement issu de forêts certifiées.
- FSC Mixte : mélange de fibres certifiées, recyclées ou contrôlées.
- FSC Recyclé : 100 % fibres recyclées.
PEFC™ (Programme for the Endorsement of Forest Certification)
Le PEFC™ (Programme for the Endorsement of Forest Certification) est une organisation internationale créée en 1999 pour promouvoir la gestion durable des forêts à travers le monde. Elle propose un système de certification qui garantit que les produits bois et papier proviennent de forêts gérées dans le respect de critères écologiques, sociaux et économiques stricts.
Aujourd’hui, le label PEFC™ est le plus répandu au niveau mondial et joue un rôle clé dans la traçabilité des matériaux forestiers, en impliquant aussi bien les propriétaires forestiers que les entreprises de transformation.
Très présent en France, le PEFC™ concerne notamment les forêts locales : 75 % des surfaces forestières françaises certifiées sont sous ce label. En France, la certification PEFC™ couvre une part significative des forêts. Selon les données de PEFC France, plus de 8,1 millions d’hectares de forêts sont certifiés PEFC™, ce qui représente environ 33 % de la surface forestière métropolitaine et des départements et régions d’outre-mer. Notamment, 100 % des forêts domaniales sont certifiées PEFC™, et 60 % des forêts communales bénéficient également de cette certification (source).

Le label PEFC peut apparaître sous différentes formes selon l’origine des fibres utilisées dans le produit papier ou bois. Voici les principales catégories :
- 100 % PEFC : Le produit est fabriqué exclusivement à partir de matières premières issues de forêts certifiées PEFC. C’est la garantie la plus forte en termes de traçabilité et d’engagement durable.
- PEFC Recyclé : Le produit contient 100 % de matières recyclées, vérifiées selon les critères PEFC. Cela inclut aussi bien les fibres post-consommation que les déchets préconsommation.
- PEFC Certifié et Contrôlé : Le produit est fabriqué à partir d’un mélange de fibres certifiées PEFC et de fibres « contrôlées », c’est-à-dire provenant de sources non certifiées mais vérifiées comme non problématiques (pas de bois illégal, pas de déforestation). Ces types de label permettent d’élargir l’offre tout en maintenant un niveau de garantie éthique minimum.
Le label Ange Bleu : pionnier de l’écologie appliquée au papier
Créé en 1978 par le gouvernement allemand, Blauer Engel (ou Ange Bleu en français) est le plus ancien label environnemental au monde. Il est reconnu pour son haut niveau d’exigence, notamment sur les produits à base de papier.
Pour les papiers, le label garantit :
- L’usage de 100 % de fibres recyclées (aucune fibre vierge),
- L’absence de chlore et de substances toxiques (agents blanchissants, azurants optiques, métaux lourds),
- Une réduction des émissions polluantes dans l’air et l’eau pendant la fabrication,
- Des exigences strictes sur la consommation d’énergie et d’eau,
- Une production durable et socialement responsable.

L’Écolabel Européen : le label officiel de l’Union européenne
Créé en 1992 par la Commission européenne, l’Écolabel Européen (aussi connu sous le nom label EU Flower) est le label écologique officiel de l’Union européenne. Il s’applique à une large gamme de produits, dont les papiers graphiques et papiers tissus, et garantit que le produit respecte des critères environnementaux stricts tout au long de son cycle de vie.

Pour le papier, les critères incluent :
- Une réduction des émissions polluantes dans l’eau et l’air,
- Une limitation de l’usage de substances dangereuses (encres, colles, agents blanchissants),
- Un usage raisonné de l’énergie et des ressources naturelles,
- L’origine contrôlée des fibres : au moins 70 % doivent être certifiées FSC® ou PEFC™, ou recyclées.
Contrairement à d’autres labels centrés uniquement sur la forêt, l’Écolabel Européen évalue l’ensemble du cycle de vie : de la production à l’élimination.
Cradle to Cradle Certified®
Le Cradle to Cradle Certified® Product Standard a été officiellement lancé en 2005 par l’entreprise McDonough Braungart Design Chemistry (MBDC), fondée par l’architecte William McDonough et le chimiste Michael Braungart. En 2010, ils ont créé l’organisation à but non lucratif Cradle to Cradle Products Innovation Institute, qui a repris la gestion et le développement du programme de certification (source). Ce label innovant repose sur le principe d’une économie circulaire complète. Il évalue un produit selon 5 critères : santé des matériaux, réutilisation des matériaux, énergies renouvelables, gestion de l’eau et responsabilité sociale.

Selon sa composition, un papier certifié Cradle to Cradle® peut être conçu pour deux types de cycle :
- Le cycle technique (recyclage industriel sans perte de qualité),
- ou le cycle biologique, ce qui signifie qu’il est biodégradable et compostable sans impact toxique sur l’environnement.
Pour les artistes engagés, c’est une garantie forte que le papier est conçu dès le départ pour ne pas devenir un déchet.
NF Environnement
Créé en 1991 et géré par l’AFNOR, NF Environnement est le label écologique officiel français. Il s’applique à de nombreux produits, dont les papiers à copier, cahiers, enveloppes ou blocs-notes. Pour être certifié, un papier doit contenir au moins 50 % de fibres recyclées ou 30 % de fibres vierges issues de forêts gérées durablement, et respecter des critères stricts sur les émissions polluantes, l’usage de substances dangereuses, la consommation d’énergie et la gestion des déchets. Le blanchiment au chlore gazeux est interdit, mais les azurants optiques restent autorisés (source).

Nordic Swan : label officiel des pays nordiques
Lancé en 1989 par le Conseil nordique des ministres, Nordic Swan (Cygne Blanc en français) est le label écologique officiel des pays nordiques (Suède, Norvège, Finlande, Danemark, Islande). Il couvre plus de 60 catégories de produits, dont le papier graphique, les papiers d’hygiène et les emballages. Pour être certifié, un papier doit contenir au moins 70 % de fibres recyclées ou issues de forêts certifiées, limiter l’usage de substances dangereuses, réduire les émissions dans l’air et l’eau, et optimiser sa consommation d’énergie. Le label impose une révision régulière de ses critères pour rester parmi les plus exigeants au monde. (source)

Les labels des procédés techniques ou propriétés du papier
Procédés techniques
Le papier recyclé peut être composé entièrement (100 %) ou partiellement de fibres récupérées. Les papiers contenant au moins 50 % de fibres recyclées et répondant à différents critères responsables sont éligibles à certaines incitations environnementales, comme le bonus CITEO en France (anciennement Ecofolio, source).
Concernant le blanchiment, plusieurs procédés techniques sont utilisés :
- TCF : Totally Chlorine Free (blanchi totalement sans chlore) : désigne un papier blanchi sans aucun composé chloré, ni chlore gazeux, ni dioxyde de chlore. Le blanchiment des pâtes est réalisé à partir d’agents non chlorés, comme l’oxygène, l’ozone ou le peroxyde d’hydrogène (source)
- ECF (Elementary Chlorine Free) : ce procédé utilise du dioxyde de chlore pour blanchir les pâtes, réduisant ainsi les rejets de composés organochlorés. Bien qu’il soit moins polluant que le blanchiment au chlore élémentaire, il n’est pas totalement exempt de chlore (source).
- PCF® (Process Chlorine Free) : utilisé pour les papiers recyclés, ce procédé signifie que le blanchiment n’a impliqué ni chlore élémentaire ni dioxyde de chlore. Cependant, les fibres recyclées peuvent provenir de papiers initialement blanchis avec du chlore.

Propriétés techniques
Concernant les propriétés techniques, un papier pH neutre (souvent noté acid-free) est plus stable dans le temps, ne jaunit pas, ne fragilise pas les œuvres. C’est indispensable pour les archives, les impressions d’art et les projets de reliure ou de conservation.
Normes sur le produit
Certaines créations, notamment en reliure, en édition ou en archives, nécessitent un papier capable de résister au temps sans se détériorer. Deux normes permettent d’identifier ces papiers dits de « longue durée » :
- Norme ISO 9706 est une norme internationale qui garantit que le papier est permanent, c’est-à-dire qu’il ne jaunit pas, ne devient pas cassant et conserve ses propriétés mécaniques pendant plusieurs décennies. Les papiers certifiés ISO 9706 sont sans acide, avec un pH neutre ou légèrement alcalin, une bonne résistance mécanique et une réserve alcaline (pour contrer l’acidification future). C’est le standard de référence pour l’édition, les archives et les impressions d’art.
- Norme allemande DIN 6738, classe les papiers en différentes catégories de durabilité en fonction de tests de vieillissement accéléré. Contrairement à l’ISO 9706, qui se base sur la composition chimique du papier, la DIN 6738 évalue la résistance du papier après des conditions simulées de vieillissement, offrant ainsi une perspective pratique sur sa durabilité réelle (source).
Procédé industriel
Enfin, le terme TEF (Totally Effluent Free) désigne un procédé industriel de fabrication du papier qui vise à éliminer complètement les rejets d’effluents liquides dans l’environnement. Les usines qui prétendent à ce niveau de performance fonctionnent généralement en circuit fermé, où l’eau utilisée dans le processus est entièrement recyclée ou traitée sur site, beaucoup plus simple à mettre en place quand il n’y a pas de chlore. Ce standard extrêmement exigeant est encore rarement atteint dans l’industrie papetière, mais il représente un objectif écologique fort.
Normes et certifications d’entreprise
Les labels et certifications appliqués directement aux produits papier sont importants, mais il est tout aussi essentiel de vérifier les engagements de l’entreprise ou du site de production.
Plusieurs dispositifs reconnus permettent cela :
- La norme ISO 14001 ne s’applique pas directement au papier, mais à l’organisation qui le fabrique. Une entreprise certifiée ISO 14001 s’engage à améliorer en continu sa gestion environnementale. Un bon indicateur de sérieux, notamment chez les fournisseurs ou imprimeurs.
- La norme ISO 9001 est une norme internationale de management de la qualité. Elle certifie que l’entreprise met en place des processus rigoureux pour garantir la satisfaction client, la traçabilité et l’amélioration continue. Dans l’industrie papetière, cela signifie un contrôle accru par exemple sur la qualité des papiers fabriqués, la cohérence des séries, la fiabilité des livraisons.
- EMAS (Eco-Management and Audit Scheme) est un système de management environnemental développé par l’Union européenne. Plus exigeant que l’ISO 14001, il impose non seulement des actions concrètes de réduction des impacts environnementaux (eau, énergie, déchets), mais aussi la publication régulière d’une déclaration environnementale vérifiée par un auditeur externe. EMAS est donc une preuve forte de transparence, responsabilité et amélioration continue, particulièrement utile pour les imprimeurs, fournisseurs ou papetiers engagés.
Imprim’Vert® : le label écoresponsable des imprimeurs
Créé en 1998 par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Loir-et-Cher, Imprim’Vert® est un label environnemental français reconnu dans le secteur des industries graphiques. Son objectif est de réduire les impacts environnementaux liés aux activités d’impression en incitant les entreprises à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

Pour obtenir cette certification, les imprimeurs doivent satisfaire à cinq critères principaux :
- Élimination conforme des déchets dangereux : les déchets doivent être collectés et éliminés par des prestataires agréés, conformément à la réglementation en vigueur.
- Sécurisation des stockages de liquides dangereux : les produits neufs et les déchets liquides doivent être stockés de manière à prévenir tout risque de pollution.
- Non-utilisation de certains produits toxiques : les substances étiquetées comme cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR) doivent être éliminées ou substituées lorsque cela est techniquement possible.
- Sensibilisation environnementale : l’entreprise doit mettre en place une communication interne spécifique pour sensibiliser l’ensemble du personnel aux enjeux environnementaux.
- Suivi des consommations énergétiques : un suivi régulier (mensuel ou trimestriel) des consommations d’énergie du site doit être instauré, avec transmission des relevés lors de chaque renouvellement du label.
Le processus de labellisation comprend une visite de diagnostic réalisée par un référent Imprim’Vert®, suivie de la présentation du dossier à un comité régional d’attribution. Le label est attribué pour une année civile et peut être renouvelé annuellement, avec une nouvelle visite de diagnostic tous les trois ans.
Le Ruban de Möbius : symbole universel du recyclage
Le Ruban de Möbius, également appelé boucle ou anneau de Möbius, est le symbole universel du recyclage depuis sa création en 1970 lors du premier Jour de la Terre. Composé de trois flèches formant un triangle en boucle, il représente le cycle infini du recyclage. Ce pictogramme indique qu’un produit est recyclable ou qu’il est fabriqué à partir de matériaux recyclés. Il est souvent accompagné d’un pourcentage ou d’un chiffre au centre, précisant la proportion de matières recyclées utilisées ou le type de matériau, notamment pour les plastiques. L’utilisation de ce symbole est encadrée par la norme internationale ISO 14021, qui définit les règles des autodéclarations environnementales. Il est important de noter que le Ruban de Möbius n’est pas un label certifiant, mais un repère visuel informatif.

Comment choisir son papier écologique en tant qu’artiste ou artisan·e ?
Lire les étiquettes attentivement
Certains papiers sont vendus « green » ou « eco » sans réelle certification. Cherche les logos officiels : FSC®, PEFC™, Écolabel Européen, Ange Bleu, Cradle to Cradle®…
Privilégier les fournisseurs locaux ou les fournisseurs de papiers responsables
Dans mon travail au quotidien, je sélectionne pour mes créations et propose à mes clients des papiers à la fois éthiques, esthétiques et adaptés aux techniques artisanales que je pratique : reliure, marqueterie de papier, linogravure et risographie.
Je m’approvisionne notamment auprès de Fedrigoni, dont certaines gammes comme Materica, Materia Viva ou Life Eco 100 allient matières recyclées, labels environnementaux et qualités sensorielles exceptionnelles.

Ces papiers peuvent être certifiés :
- FSC®,
- ECF ou PCF® selon les séries (blanchiment sans chlore),
- ISO 14001 (engagement environnemental des sites de production),
- et dans certains cas Cradle to Cradle®, EMAS (système européen de management environnemental), ou encore ISO 9706 (longévité et conservation).
La gamme Color 1802 de Procop est aussi une collection de papiers de création haut de gamme, conçue pour répondre aux exigences environnementales les plus strictes. Fabriquée en Europe, elle est composée à 100 % de fibres recyclées post-consommation, contribuant ainsi à la préservation des ressources naturelles et à la réduction des déchets. Cette gamme offre une palette de 30 couleurs lumineuses et variées, permettant une infinité de possibilités créatives. Disponible en grammages de 120, 270 et 350 g/m², elle est adaptée à une multitude d’applications telles que la papeterie, les invitations, les emballages ou encore les projets artistiques. Le papier Color 1802 est compatible avec diverses techniques d’impression, notamment l’offset, la sérigraphie, le laser et le jet d’encre, offrant ainsi une grande flexibilité aux professionnels de l’impression et aux créateurs indépendants.
En choisissant ces papiers de créations, vous optez pour une solution écologique de haute qualité, alliant performance et responsabilité environnementale.
J’utilise également des fins de stocks ou des papiers issus de distributeurs locaux, dans une démarche de réemploi créatif et de réduction du gaspillage. Ce sont ces choix, parfois invisibles mais toujours réfléchis, qui donnent du sens à chaque projet réalisé à l’atelier.
Tester les rendus
Chaque technique (letterpress, reliure, linogravure, risographie) demande un papier particulier :
- absorption de l’encre,
- épaisseur et tenue au pli,
- texture au toucher.
Dans mon atelier, je teste régulièrement de nouveaux papiers et je souhaite proposer à mes clients des papiers écoresponsables.
Demander des échantillons
La plupart des fournisseurs proposent des échantillons gratuits ou payants. C’est l’idéal pour évaluer les textures, les teintes, et tester leur compatibilité avec ta pratique.
Conclusion : allier création et engagement
Choisir un papier durable pour vos créations ne signifie pas sacrifier la qualité. Au contraire, c’est l’occasion de travailler avec des supports nobles, à l’impact réduit, qui racontent aussi une histoire à travers leur origine. Le papier recyclé présente souvent une texture plus brute et une teinte légèrement grisée, des caractéristiques très appréciées par certain.es dans les créations artisanales pour leur aspect authentique et naturel.
Retenir :
- FSC®, PEFC™, Cradle to Cradle®, Écolabel, ISO 14001… chaque label a ses spécificités.
- Privilégier les papiers recyclés, sans acide, pH neutre, et blanchis sans chlore (PCF®).
- Tester, comparer, échanger avec d’autres créateur·ices pour affiner ses choix.
Mais au-delà des certifications, il existe aussi des alternatives artisanales : de petits moulins à papier en France perpétuent un savoir-faire ancestral, souvent en utilisant :
- des fibres naturelles locales (coton, lin, chanvre),
- des techniques à basse consommation d’énergie,
- et parfois des chutes de textile ou de papier recyclé.
Bien que ces papiers ne soient pas toujours « labellisés », leur fabrication en circuit court, manuelle et non industrielle les rend souvent écologiques par essence.
Je rêve de consacrer bientôt un article à l’un de ces moulins, pour valoriser ces artisan.es du papier et mieux comprendre leur démarche environnementale. Si tu en connais un à visiter ou à soutenir, écris-moi !
N’hésitez pas à faire un petit tour sur mon site et ma boutique en ligne (https://alexandrinethore.fr/boutique/), et suivez-moi sur les réseaux sociaux afin de voir toute mon actualité.
Chaque article de ce blog est bien plus qu’un simple contenu à lire. C’est un véritable lieu d’échange où j’espère que vous vous sentirez inspirés à partager vos idées, vos expériences et vos questions. N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous, à poser des questions ou à partager vos propres astuces et projets créatifs. J’adore lire vos retours et discuter avec vous, car c’est dans ces moments de partage que la véritable magie opère. Votre avis compte, alors n’hésitez pas à participer à la conversation !
Bon dimanche à tous·tes
À très bientôt
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